Georges Tron aux assises : "Être vu comme un pervers, c'est insupportable"

Georges Tron s'exprime pour la première fois sur le fond du dossier, lundi devant les assises. © THOMAS SAMSON / AFP
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L'ancien maire de Draveil, accusé d'agressions sexuelles et de viols sur deux anciennes collaboratrices, s'exprimait pour la première fois sur le fond du dossier, lundi après-midi à Bobigny. 

Après son ancienne adjointe Brigitte Gruel, c'était au tour de Georges Tron de s'exprimer devant la justice, lundi après-midi. Accusé de viols en réunion et d'agressions sexuelles sur deux anciennes collaboratrices, le maire de Draveil, dans l'Essonne, comparaît aux assises de Seine-Saint-Denis depuis quatre semaines. C'était la première fois qu'il était entendu par la cour sur le fond du dossier. 

Des faits formellement niés. Comme Brigitte Gruel, Georges Tron a formellement nié les faits qui lui sont reprochés. "Après les plaintes, une grande partie de ceux qui me voyaient comme un réflexologue m'ont tout à coup vu comme un pervers, et c'est insupportable", s'est-il défendu devant la cour, voyant l'ombre de ses "ennemis politiques" derrière les témoignages qui lui étaient défavorables. 

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