"Disparues de Saône-et-Loire" : perpétuité confirmée pour le meurtrier de Christelle Blétry

Le corps de la lycéenne de 20 ans avait été retrouvé le 28 décembre 1996 au bord d'une route de campagne à Blanzy, en Saône-et-Loire.
Le corps de la lycéenne de 20 ans avait été retrouvé le 28 décembre 1996 au bord d'une route de campagne à Blanzy, en Saône-et-Loire. © AFP
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avec AFP , modifié à
La peine de perpétuité, à laquelle Pascal Jardin avait été condamné en 2017, a été confirmée mercredi par la cour d'assises de Côte-d'Or.

Condamné à la perpétuité en 2017 pour le viol suivi du meurtre de 123 coups de couteau de Christelle Blétry, l'une des "disparues de Saône-et-Loire", plus de vingt ans après les faits, Pascal Jardin a vu sa peine confirmée en appel mercredi à Dijon.

Comme ne première instance. Au terme de dix jours de procès, la cour d'assises de Côte-d'Or a suivi l'avocat général, Philippe Chassaigne, en assortissant la condamnation d'une période de sûreté de 20 ans, comme en première instance, selon une source judiciaire.

Une lycéenne de 20 ans retrouvée morte en 1996. Le corps de la lycéenne de 20 ans avait été retrouvé le 28 décembre 1996 au bord d'une route de campagne à Blanzy, en Saône-et-Loire. L'affaire avait été à l'origine d'une mobilisation autour de plusieurs dossiers similaires, connus depuis sous le nom des "disparues de Saône-et-Loire". Pascal Jardin avait fait appel de sa condamnation en février 2017 par les assises de Saône-et-Loire.

Confondu par son ADN. Après 18 ans d'enquête infructueuse, cet ouvrier agricole avait été confondu en 2014 par son ADN : des traces de sperme avaient en effet été découvertes sur les vêtements de Christelle Blétry lors d'une nouvelle analyse. Or, dix ans plus tôt, son empreinte génétique avait été consignée au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG), après une tentative d'agression sexuelle avec arme, pour laquelle il avait été condamné à un an de prison ferme. L'homme qui avait refait sa vie dans les Landes, avait d'abord avoué le crime en garde à vue, puis devant le juge d'instruction, avant de se rétracter, reconnaissant simplement une relation sexuelle consentie.