"C'est énorme l'espoir que ça suscite pour nous". Sur Europe 1, mercredi, dans la matinale de Nikos Aliagas, Sybille Véron, la sœur de Tiphaine Véron, une Française disparue depuis fin juillet au Japon, a confié son soulagement après que le parquet de Poitiers a ouvert mardi une information judiciaire pour enlèvement et séquestration. Une procédure technique, sans lien à ce stade avec une piste criminelle, qui permet de poursuivre les investigations dans un cadre précis.
"Des nouveaux moyens". "C'est une grande avancée. Cela veut dire que tous les moyens sont mis en oeuvre pour retrouver Tiphaine et comme ça fait plus d'un mois qu'elle a disparu, il faut que l'on trouve quelque chose. Pour nous, ce sont des nouveaux moyens, des policiers sur place, des nouveaux dossiers", détaille Sybille Veron. "Aujourd'hui, il y a des données qui ne peuvent pas êtres fournies en matière de téléphonie car au Japon, c'est compliqué d'obtenir des mandats. On espère que le juge, en France, va pouvoir émettre ces mandats et que l'on obtiendra enfin les dernières données sur son téléphone portable."
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"Il y a un espoir mince". "Je ne peux pas m'empêcher de penser que Tiphaine est encore en vie. Il y a un espoir mince, mais il existe. J'espère qu'elle est quelque part et que l'on va vraiment la retrouver vite car elle n'a plus de médicament et sa santé est vraiment fragile", ajoute la sœur de la jeune femme de 36 ans, qui souffre d'épilepsie. "J'espère qu'elle est en vie et si elle est morte, il faut vraiment qu'il y ait plus de fouilles pour retrouver son corps".