Des vigiles à la CAF du Finistère après une agression

La CGT déplore une "augmentation des incivilités" à la CAF.
La CGT déplore une "augmentation des incivilités" à la CAF. © PHILIPPE HUGUEN / AFP
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avec AFP
La responsable de l'accueil de la CAF de Quimper a été agressée au couteau lundi par une allocataire et s'est vu délivrer une ITT de cinq jours. 

Les accueils de la Caisse d'allocations familiales (CAF) du Finistère rouvriront à compter de lundi avec la présence d'un vigile après l'agression en début de semaine d'un agent qui a conduit à leur fermeture, a indiqué vendredi la direction. La responsable de l'accueil de la CAF de Quimper a été agressée au couteau lundi par une allocataire et s'est vu délivrer une ITT de cinq jours. Les accueils des trois sites du département, à Brest, Quimper et Morlaix, sont depuis fermés au public. 

"Les équipes de Quimper ont été particulièrement choquées par cette agression au couteau qui constitue quelque chose d'assez inédit", a indiqué à l'AFP Pascale Plessis-Miossec, directrice de la CAF du Finistère, expliquant que les accueils rouvriraient avec la présence d'un vigile dans chaque site. "On aura des vigiles pour la réouverture sur les trois sites, pour une durée d'un mois dans un premier temps", a précisé Pascale Plessis-Miossec.

Augmentation des incivilités 

"Ces temps-ci, il y a de plus en plus d'incivilités à l'accueil et nous avions demandé à la direction la présence de vigiles à temps plein sur chacun des sites", a souligné Sabrina Leignier-Roussel, déléguée syndicale CGT de la CAF du Finistère. Le jour de l'agression, la CGT comptait évoquer cette augmentation des incivilités lors d'un Comité social et économique (CSE). Le syndicat souligne par ailleurs dans un communiqué la baisse des effectifs au cours des dernières années avec 11% de salariés en moins depuis 2010 et "encore 51 postes à rendre d'ici quatre ans, soit une diminution de 12% des effectifs actuels". "Ce fonctionnement en sous-effectif oblige nos collègues CSU (agents d'accueil) à se retrouver parfois seulement à deux face à un flux important d'allocataires", explique le syndicat.