Des "gilets jaunes" se lancent dans une "marche pacifiste" de Marseille à Paris

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Des "gilets jaunes" du Sud-Est de la France veut converger avec d'autres contestataires à Paris. © RAYMOND ROIG / AFP
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avec AFP , modifié à
La dizaine de "gilets jaunes" à l'origine de cette marche ont pour objectif de fédérer d'autres contestataires pacifiques de toutes les régions métropolitaines pour converger à Paris.

Une dizaine de "gilets jaunes" du Sud-Est de la France, demandant un "RIC sans restriction" (référendum d'initiative citoyenne), ont annoncé vendredi qu'ils allaient s'élancer dans "une marche pacifiste" jusqu'à Paris où ils espèrent être rejoints par des cortèges d'autres régions.

 

Premier départ des Pyrénées-Orientales dimanche. Le premier départ sera donné dimanche du Boulou, dans les Pyrénées-Orientales à la frontière avec l'Espagne par cinq à six "gilets jaunes", alors qu'un deuxième groupe d'une dizaine de personnes s'élancera le 16 février de Marseille. Les deux groupes se retrouveront le 19 février à Avignon pour ensuite converger vers Paris le 17 mars.

Plusieurs revendications. "Nous sommes en contact avec d'autres colonnes de 'gilets jaunes' partant de Bretagne, de Dunkerque, Bordeaux ou encore Strasbourg afin qu'ils nous rejoignent à la capitale", a assuré Sarah C., "gilet jaune" de Bagnols-sur-Cèze, dans le Gard, lors d'une conférence de presse. Les organisateurs appellent également "tous les gilets à se joindre à eux lors de leur passage dans les différentes villes d'étape". "Nous voulons un RIC sans restriction. Nous nous battons pour une justice fiscale et sociale, l'écologie et apporter notre soutien aux manifestants victimes de violences policières et de décisions de justice abusives", a expliqué la jeune femme, saisonnière.

"Fraternité et solidarité". Condamné à 5 mois de prison avec sursis et 5 ans de mise à l'épreuve notamment pour "violences envers des forces de l'ordre", Sébastien Paturel, a décidé d'arrêter de manifester pour rejoindre cette "marche pacifiste" et "montrer la fraternité et la solidarité du mouvement des gilets jaunes face à un gouvernement qui essaye de les diviser". "Nous voulons qu'il y ait du gilet jaune tout le temps et partout", a ajouté le Perpignanais. Avec des étapes de 25 à 35 km, "les marcheurs" qui seront hébergés et nourris sur leur parcours par des 'gilets jaunes' disent également vouloir défendre l'environnement.