Pompiers Paris 1:34
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Louise Sallé / Crédits photo : LAURE BOYER / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP , modifié à
Alors que 15 millions de visiteurs sont attendus à Paris lors des Jeux olympiques 2024, un comité de pilotage est co-présidé ce mercredi par le ministre de la Santé, Frédéric Valletoux, et la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra. Celui-ci a pour but de préparer les Jeux sur le plan sanitaire.

Le ministre de la Santé, Frédéric Valletoux, et la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, co-présideront ce mercredi après-midi un comité de pilotage. Ce dernier est dédié à la préparation des Jeux olympiques sur le plan sanitaire où plus de 15 millions de visiteurs sont attendus dans la capitale. L’objectif : s’assurer que tout est prêt pour soigner les Français, les athlètes et les touristes pendant cette période.

Et surtout éviter les épidémies, en raison du brassage exceptionnel de populations. Car entre la dengue, dont 1.700 cas ont déjà été recensés en France depuis début 2024, une situation inédite, la grippe ou la gastro, les risques d’infections ne sont pas à prendre à la légère.

Experts et centres de référence mobilisés

L’heure n’est heureusement plus à la bulle sanitaire des JO de Tokyo de 2021. Mais le risque épidémique est à surveiller de près. Les experts et centres de référence sont mobilisés pendant les épreuves pour lancer, si un cluster se déclare, des batteries de tests, analyser des échantillons en laboratoires dans l’heure qui suit leur arrivée et organiser des mises en quarantaine. Alors le Covid n’est pas le virus qui inquiète le plus, il faut rester vigilant sur plusieurs fronts.

"La plupart des épidémies ont lieu plutôt pendant l'hiver. On a un certain nombre de personnes qui vont venir de l'hémisphère sud, donc qui viennent de leur hiver pour aller dans notre été. Donc, il y aura peut-être quelques risques d'introduction de ces virus. On est dans une période estivale où il y aura éventuellement une circulation importante de moustiques qui sont responsables de maladies comme la dengue. Donc c'est plutôt une surveillance un peu diffuse qu'il faudra mettre en place", souligne Bruno Lina, virologue au CHU de Lyon.

Pour lutter contre la dengue, des pièges à moustiques-tigres sont installés cette semaine dans la marina de Marseille où se déroulent les épreuves de voile. Le risque de gastro-entérite est surveillé également. Les hôpitaux, enfin, se préparent à accueillir du monde. Plus de lits seront ouverts dans certains services et le nombre de soignants "en veille" sera augmenté. C’est-à-dire qu’ils pourront être rappelés de leur lieu de vacances en cas de besoin.