Dans le Rhône, 300 places d'hébergement supplémentaires

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avec AFP / Crédit photo : Estelle Ruiz / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
300 places d'hébergement d'urgence vont ouvrir ce dimanche dans le Rhône, a annoncé la préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Depuis plusieurs semaines, plusieurs associations dénoncent la situation de femmes et enfants sans logement.

La préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes a annoncé dimanche l'ouverture de 300 places d'hébergement d'urgence dans le Rhône, alors que plusieurs associations ont dénoncé ces dernières semaines la situation de femmes et enfants sans logement. "Grâce au travail très rigoureux que nous avons fait avec mes services, nous allons pouvoir en 2024 à peu près créer 300 places", a déclaré la préfète Fabienne Buccio dans l'émission Dimanche en politique sur France 3 Rhône-Alpes. "D'ores et déjà, un certain nombre de places vont être ouvertes", notamment "une soixantaine" à destination de femmes et enfants sans logement à Villeurbanne.

 

"Ce qui est important, c'est de créer de la fluidité dans ce dispositif : on ne rentre pas dans l'hébergement d'urgence pour s'y installer pendant des années", "il faut créer de la fluidité pour créer des places" et "accueillir d'autres personnes", a-t-elle poursuivi. Elle a rappelé que le Rhône disposait de 24.000 places d'hébergement, un chiffre qui a "doublé en moins de dix ans".

Faire en sorte "qu'aucun enfant ne soit à la rue"

Début janvier, plusieurs associations avaient dénoncé la situation de familles sans abri, dont 56 enfants, hébergées pendant les vacances scolaires dans un hôtel à Lyon, et sans logement le jour de la rentrée malgré l'arrivée du froid. Brigitte Macron en visite à Lyon avait jugé "impensable qu'un enfant soit à la rue" : "on en a parlé avec le maire de Lyon, on va faire une opération" pour faire en sorte qu'"aucun enfant ne soit à la rue".

Le maire écologiste de Lyon Grégory Doucet avait demandé en décembre à être reçu par le président Emmanuel Macron, avec cinq autres maires écologistes ou socialistes, pour dénoncer la crise du système d'hébergement d'urgence, qui laisse selon eux environ 3.000 enfants à la rue.