Chauffage au bois 1:02
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Noa Moussa, édité par Alexandre Dalifard , modifié à
À partir de ce mardi, les Français qui se chauffent au bois pourront réclamer le chèque énergie-bois du gouvernement sur un site internet dédié. Cette aide concerne 70% des ménages qui utilisent le bois pour se chauffer, soit 2,6 millions de foyers. Son montant varie entre 50 et 200 euros selon certains critères. 

Un coup de pouce suffisant ? Face à la crise énergétique, le gouvernement lance une nouvelle aide pour les ménages dans le besoin : le chèque énergie-bois. Celui-ci est un soutien qui concerne 70% des ménages qui se chauffent principalement au bois, soit 2,6 millions de foyers. Son montant est compris entre 50 et 200 euros selon le revenu du ménage, mais aussi le type de combustible qu'il utilise. 100 euros maximum si ce sont des bûches et 200 euros si ce sont des granulés de bois.

Une condition d'utilisation particulière

Les ménages peuvent vérifier leur éligibilité dès ce mardi, et ce jusqu'au 30 avril 2023 sur le site gouvernemental chequeboisfioul.asp-public.fr. Les premiers versements se feront à partir de la mi-février. Mais attention, il ne s'agit pas d'une somme que l'on reçoit sur son compte en banque. Le chèque est uniquement utilisable chez un vendeur de bois ou pour régler une facture d'énergie, que ce soit de l'électricité, du fioul ou même du gaz naturel.

Une aide bienvenue en campagne

Un coup de pouce bienvenu pour les personnes vivant à la campagne. Et pour Jean-Baptiste Baud, le responsable des relations publiques de Familles Rurales, il s'agit d'une mesure juste. "Cela faisait plusieurs mois que Familles Rurales demandait des mesures pour élargir le bouclier tarifaire aux personnes qui n'étaient chauffées ni à l'électricité, ni au gaz. Celui-ci concernait seulement ces deux énergies. Or, en milieu rural, il y a 50% de la population se chauffe soit au fioul soit au bois", souligne-t-il. 

"Il y avait donc une forme d'injustice que nous demandions de corriger. Ce qui a été fait il y a quelques mois sur le fioul et maintenant sur le bois. C'est tout à fait logique. Les habitants du milieu rural pâtissent beaucoup plus de l'inflation car il y a des dépenses de carburant qui sont beaucoup plus importantes mais aussi des dépenses de chauffage et d'énergie de chauffage. Donc c'est une mesure qui va dans le bon sens", se réjouit Jean-Baptiste Braud.