Les agences d'intérim spécialisées débordent de demandes depuis l'entrée en vigueur de l'obligation vaccinale chez les soignants 1:22
  • Copié
Elise Denjean , modifié à
Les agences d'intérim spécialisées débordent de demandes depuis l'entrée en vigueur de l'obligation vaccinale chez les soignants. Le directeur du réseau "Vitalis Médical", l'une des trente agences en France, craint ne plus pouvoir répondre à toutes les demandes. Europe 1 lui a tendu le micro.

Dix jours après l'entrée en vigueur de l'obligation vaccinale des soignants, la grande majorité d'entre eux est maintenant vaccinée. Selon les dernières données du ministère de la Santé, plus de 92% des professionnels exerçant dans les établissements de santé entrent dans les critères. Mais dans certains services ou établissements, c'est la désorganisation. Le résultat : les agences d'intérim spécialisées croulent sous les demandes. 

Plus de 1.300 demandes en une semaine

En une semaine, la trentaine d'agences d'intérim spécialisées dans le pays disent avoir reçu pas moins de 1.300 demandes pour trouver des intérimaires afin de remplacer les soignants non-vaccinés. "On a eu beaucoup de demandes ces derniers temps. Un client Ehpad, un client hôpital et même un client clinique. On a eu l'exemple récemment d'une pharmacie qui nous a contacté. Le gros des demandes va être sur les métiers infirmiers, aides soignants, mais on a aussi des demandes de secrétaires médicale ou de temps en temps de médecins", explique Damien Tardivon, directeur du développement du réseau d'intérim médical "Vitalis Médical". 

"Quelques demandes restent en attente"

Le directeur de l'agence s'inquiète de ne pas pouvoir répondre à toutes les demandes, "on a un petit peu de mal à suivre, mais on se débrouille quand même plutôt pas mal. On arrive toujours à trouver des solutions alternatives, mais malheureusement, quelques demandes restent en attente [...] Cela ne fait qu'augmenter le flux de demandes déjà important à cause de la période estivale et également à cause du Covid-19", indique-t-il.