Les syndicats de la RATP ont déposé un préavis de grève pour le 15 septembre prochain. 1:24
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Barthélémy Philippe / Crédits photo : MAYLIS ROLLAND / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP , modifié à
Le compte à rebours est lancé pour la Coupe du monde rugby avec un choc d’entrée ce vendredi : France-Nouvelle-Zélande, les deux favoris. Le coup d’envoi se fera à 21h15, mais la fête pourrait bien être gâchée, car deux mouvements de grève de la RATP sont attendus dans les transports.

L'événement tant attendu par les fans de rugby arrive enfin ce vendredi : le coup d'envoi de la Coupe du monde avec le match France-Nouvelle-Zélande, à 21h15. Cependant, un mouvement de grève des transports menace son bon déroulement. L’inquiétude principale concerne plus précisément les transports parisiens et la RATP. D'autant qu'en plus du match d'ouverture et de la finale, huit rencontres ont lieu au Stade de France, desservi par le métro et le RER. 

Rattrapage de l'inflation sur les salaires

Chez les agents de station, les syndicats CGT et FO ont déposé un préavis de grève qui couvre toute la compétition. Ces derniers jugent les primes et les salaires insuffisants. Mais pour le secrétaire général du syndicat UNSA RATP, Arole Lamasse, les risques de perturbations sont limités. "La RATP a fait un appel à volontariat, qui est déjà réussi et bien au-delà de ce que l’entreprise espérait. Donc, une mobilisation sera contrecarrée par ceux qui seront volontaires ce jour-là", prévoit-il. "Notre responsabilité, en tant que service public, c’est aussi d’offrir aux gens la possibilité d’assister au match d’ouverture, ce sera le cas."

Un autre sujet de préoccupation concerne le transport aérien. Des centaines de milliers de supporters doivent arriver en France par avion, or, la principale organisation des aiguilleurs du ciel a déposé un préavis de grève. Néanmoins, il ne concerne que la journée du 15 septembre, mais celle-ci sera située en pleine compétition. En termes de revendications, le Syndicat national des contrôleurs du trafic aérien réclame, lui, le rattrapage de l’inflation sur les salaires.