Des études sur la contamination scolaire vont être mises en place. 1:24
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Virginie Salmen, édité par Séverine Mermilliod , modifié à
Selon Santé publique France, les contaminations des jeunes âgés de 0 à 9 ans sont en hausse. Mais selon le président du Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur (Snalc), les études sur la transmission du virus à l'école se mettront en place seulement en février.

Le nombre de contaminations déclarées dans les écoles grimpe depuis début janvier, en particulier ces 3 dernières semaines. Mais plus que les chiffres de l'Education nationale, c'est la courbe de contaminations des enfants de 0 à 9 ans publiée par Santé publique France que les syndicats de professeurs regardent d'encore plus près. Elle serait plus fiable, apprend à Europe 1 Jean-Rémi Girard, le président du Snalc (Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur), puisque certains parents n'avertissent pas forcément l'école que leur enfant est positif. Or déplore-t-il, il n'y aurait pas encore d'étude précise sur le rôle de l'école sur ces contaminations.

Quelle efficacité du protocole sanitaire à l'école ?

Pour lui, il est urgent d'analyser l'efficacité du protocole sanitaire. "Si l'école joue un rôle dans la contamination, il va falloir qu'on le dise et qu'on le sache. C'est un point très problématique, le côté scientifique de ce qui se passe à l'école. On va seulement maintenant mettre en place des études sur la transmission du virus à l'école. Seulement mi-février !" déplore le président du Snalc. "Alors que ça fait depuis novembre que mon lycée est en organisation adaptée. On ne sait pas si elle est utile, si elle marche mieux que d'autres... On fait un peu tout à l'aveuglette". 

Courbe ascendante des contaminations chez les jeunes

Sur notre antenne samedi, Renaud Piarroux, chef du service de parasitologie à la Pitié-Salpêtrière et spécialiste de la gestion des épidémies, assurait que "le virus circule davantage actuellement dans les collèges et les lycées, les taux de PCR y sont plus élevés" que dans le reste de la population. Et si le nombre de contaminations chez les jeunes n'est pas encore au niveau de novembre, quand le deuxième confinement avait été décidé, la courbe est ascendante.