Coronavirus : le cuisinier Christophe Leroy nie avoir tenu un restaurant clandestin

Christophe Leroy assure n'avoir pas tenu de restaurant clandestin.
Christophe Leroy assure n'avoir pas tenu de restaurant clandestin. © Capture d'écran BFM-TV
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Europe 1 , modifié à
Sur BFM-TV, le cuisinier Christophe Leroy est revenu sur la polémique autour de l'organisation de dîners clandestins. Il assure avoir reçu des gens à son domicile, transformé en "club privé" et non en restaurant clandestin, en toute légalité. Et certifie n'avoir servi aucun membre du gouvernement. 

Après des jours de vive polémique, Christophe Leroy sort du silence. Soupçonné d'avoir organisé à Paris avec le collectionneur Pierre-Jean Chalençon des repas luxueux clandestins notamment au Palais Vivienne, le cuisinier s'est exprimé sur BFM-TV, et assuré n'avoir jamais tenu de restaurant clandestin, mais un "club privé" légal dans son appartement. 

Vendredi, les deux hommes avaient été placés en garde à vue et entendus plusieurs heures par la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) en charge de l'enquête. Leurs gardes à vue avaient finalement été levées en fin de journée. Revenant sur cet épisode, Christophe Leroy assure avoir certifié aux policiers n'avoir "jamais servi de membres du gouvernement depuis les mois passés". "Il n'y a eu aucun membre du gouvernement, pas plus des ministres que des secrétaires d'Etat", a-t-il encore dit. 

Un "club privé" dans lequel il n'y avait "rien d'illégal"

Revenant sur les repas au coeur de l'affaire, Christophe Leroy assure n'avoir jamais tenu de restaurant clandestin. Selon lui, le lieu dans lequel il recevait du monde n'était pas un restaurant, mais un "club privé" installé dans son appartement : le "Leroy's Business club". Il n'y a "rien d'illégal", martèle-t-il. "Juridiquement, ce n'est pas un restaurant". 

"J'ai trouvé une formule où je reçois chez moi, je présente des gens, c'est un showroom, un espace de co-working, il y a des gens qui viennent ici travailler, qui louent un bureau, et comme c'est mon métier, c'est l'art de vivre, la gourmandise, c'est normal que je leur serve quelques plats, et quelques mets", se défend-il. Par ailleurs, précise-t-il, en période de Covid-19, "il n'y a jamais eu plus de 6 personnes autour de la table".

"Si je suis condamné, je ferai face"

A propos de la soirée organisée au Palais Vivienne, lors de laquelle 37 personnes étaient présentes le 1er avril dernier, le cuisinier reconnaît toutefois "une erreur". Et de poursuivre : "J'assume, et si je suis condamné, je ferai face".