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Tatiana Geiselmann (correspondante dans le Grand-est)//Crédits photo : ANTOINE BOUREAU / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
Le tri des déchets organiques, épluchures de fruits et légumes, coquilles d'œufs et autres restes de repas, est devenu obligatoire depuis ce 1er janvier. À Colmar, en Alsace, la collectivité s'est assuré de faciliter les habitants en assurant un service de collecte des biodéchets à domicile. 

Depuis ce lundi, il est obligatoire de trier les biodéchets, c'est-à-dire les épluchures de fruits et légumes, coquilles d'œufs et autres restes de repas. Il est également obligatoire pour les collectivités locales de mettre à disposition des bennes spéciales pour récolter ces déchets biodégradables. Pour certains, cette nouvelle obligation est le synonyme d'une nouvelle poubelle à sortir. À Colmar, en Alsace, la ville a trouvé la solution d'une collecte en porte-à-porte pour faciliter ces habitants.

Une taxe restée stable

Tous les vendredis matin, André a le même rituel. Après avoir promené sa chienne, il récupère devant chez lui sa poubelle marron que les éboueurs viennent de vider. "Ça fait presque une vingtaine d'années qu'on a la poubelle brune pour les biodéchets. Le matin, il faut mettre son sac dans la poubelle et une fois par semaine, vous sortez la poubelle. Ça ne demande pas vraiment d'effort", explique-t-il au micro d'Europe 1.

D'après Éric Straumann, le maire de Colmar, la collecte en porte-à-porte n'a pas non plus demandé d'efforts financiers aux habitants ou à la commune. "La taxe d'enlèvement des ordures ménagères est restée stable. On a simplement remplacé un ramassage d'ordures ménagères par un ramassage avec les mêmes véhicules de biodéchets", détaille-t-il.

Des ordures ménagères divisées par deux

Les 38 kilos de biodéchets récupérés par habitant et par an sont autant de déchets en moins dans la poubelle classique. Depuis qu'il a déménagé de Mulhouse à Colmar, Marian a divisé par deux ses ordures ménagères : "On est passé sur des sacs de dix litres pour deux ou trois semaines. Avant, on était sur du dix litres la semaine".

Et il l'avoue :  si le ramassage n'était pas en bas de chez lui, il ne ferait pas l'effort d'emmener ses biodéchets dans une benne.