Comment peut-on être indemnisé en cas de retard d'un avion ?

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M.S. , modifié à
PRATIQUE - Jean-François Biart, directeur France de l'entreprise Air Help, explique dans quels cas de figure les passagers d'un vol peuvent être indemnisés.

En cas de retard ou d’annulation d’un vol, les compagnies aériennes sont tenues d’indemniser leurs passagers… sous certaines conditions. Jean-François Biart, directeur France de la start-up Air Help, a détaillé ces modalités, mardi dans le Grand direct de l’actu sur Europe 1.

Dans quel cas peut-on être indemnisé ? Pour avoir le droit à une indemnisation, la cause de l’annulation ou du retard du vol doit être imputable à la compagnie. Autrement dit, les clients ne peuvent rien obtenir de leur compagnie si la météo, une alerte sanitaire ou une alerte à la bombe sont en cause. En revanche, un problème technique ou le reroutage d’un appareil peuvent ouvrir le droit à une indemnisation, si le vol est annulé ou si le retard est supérieur à trois heures. L’indemnisation est forfaitaire et son montant est proportionnel au nombre de kilomètres parcourus. Ces règles ont été fixées dans le règlement européen n°261/2004.

Vols intra-Union européenne :
Jusqu’à 1.500 km : 250 euros
Plus de 1.500 km : 400 euros

Vols entre une ville de l’UE et une ville extérieure à l’UE :
Jusqu’à 1.500 km : 250 euros
De 1.500 km à 3.500 km : 400 euros
Plus de 3.500 km : 600 euros

Comment peut-on être indemnisé ? ll existe deux manières d’être indemnisé. La méthode classique consiste à envoyer à sa compagnie un formulaire de plainte européen relatif aux droits des passagers aériens. Il est également possible de s’adresser à des entreprises qui, comme Air Help, se sont spécialisées dans les droits des passagers. Sur le site de cette société américaine, active aux Etats-Unis et en Europe, il suffit à un passager d’entrer son numéro de confirmation de vol sur le site de Air Help pour savoir s’il est éligible à un remboursement et connaître son montant. La start-up se charge des demandes d’indemnisation de ses clients. En cas de succès, elle se rémunère en prélevant 25% des indemnisations obtenues. Si la demande est refusée, ses clients n’ont rien à payer.