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Geoffrey Branger, édité par Romain Rouillard
Ce mercredi, Patrick Pouyanné, le patron de TotalEnergies a annoncé un plafonnement des prix de l'essence et du diesel à 1,99 euro le litre jusqu'à la fin de l'année. Si la nouvelle en réjouit certains, d'autres s'attendaient à un geste plus conséquent, compte tenu notamment des bénéficies records enregistrés par l'énergéticien en 2022.

Dans les 3.400 stations-service du réseau TotalEnergies, le prix de l'essence et du diesel ne pourra excéder 1,99 euro le litre en 2023. Ce mercredi, le président du groupe, Patrick Pouyanné, a annoncé le plafonnement du tarif des deux principaux carburants. L'Excellium Diesel et le Sans Plomb 98 ne seront toutefois pas concernés. Une mesure qui prendra effet dès le 1er mars et dès samedi sur les autoroutes alors que les vacances scolaires battent leur plein. 

Europe 1 s'est rendue dans une station-service parisienne où le litre de sans plomb 95 s'affiche à 2,02 euros. Un tarif assez proche de ce qui sera appliqué mercredi prochain après ce blocage des prix accueilli avec enthousiasme par Clémence, dont le lieu de travail se situe à une heure en voiture de son domicile. "Avoir un prix psychologique à moins de 2 euros, c'est toujours rassurant. Disons qu'on est tellement au-dessus de 2 euros depuis quelques temps que rien que de passer en-dessous, ce sera une bonne nouvelle", se réjouit-elle. 

"Ça reste une bonne nouvelle, mais..."

De son côté, Michel salue un premier pas mais aurait aimé un geste plus important. "Ça reste une bonne nouvelle, mais bon, au regard des profits qui sont générés par l'entreprise, ça laisse dubitatif. Ils ont une marge de manœuvre pour taper un petit peu plus bas, probablement".

D'autres automobilistes, en revanche, ne cachent pas leur agacement et reprochent à TotalEnergies une opération de communication. "Non ce n'est pas bien. Il y a une considération de la chose mais c'est largement insuffisant. Si on était à 1,50 ou 1,70, là d'accord. Mais là 1,99... En fait, c'est ça, il nous prend pour des abrutis", assène Thaïs, excédée de mettre 80 euros de carburant dans sa voiture chaque semaine. Certains chauffeurs de taxi confient également souhaiter un blocage sur les prix de l'éthanol et des carburants premium.