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Lionel Gougelot, édité par Loane Nader // crédit photo : Claire Serie / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Ce week-end, la braderie de Lille rassemblera des milliers de participants dans ses rues comme chaque année. Le plus grand vide-grenier d'Europe sera aussi l'occasion pour les Lillois et ses visiteurs de déguster une spécialité de la région : les fameuses moules-frites ! Europe 1 est allée rencontrer ces restaurateurs, déjà dans les starting-blocks.

C'est le rendez-vous incontournable de cette rentrée : la braderie de Lille. Le coup d'envoi de l'évènement annuel sera donné ce samedi 2 septembre pour un week-end dont le maître mot sera celui du "partage". Le plus grand vide-grenier d'Europe sera également l'occasion pour ses participants de déguster une spécialité culinaire de la région des Hauts-de-France, le fameux moules-frites ! Europe 1 est allée rencontrer ces restaurateurs qui se préparent à cuisiner quelque 500 tonnes de moules et 30 tonnes de frites, au plus grand bonheur des Lillois. 

Dans la cuisine du restaurant "La Chicorée", on se prépare à un week-end de travail sans relâche et Raphaël Jeannard, son patron, a pu anticiper sa commande de moules avant l'été. "On a tout prévu début juin, parce qu'on a quand même huit tonnes ici à passer et quatre tonnes aux moules. Moi, je pense qu'on va faire une belle braderie encore. On a des musiciens qui seront ici et là, on fait des animations et je pense qu'il y aura beaucoup, beaucoup de monde", projette le restaurateur. 

"L'année dernière, tout le monde était en manque de braderie"

Pour Cyril Bazin, les attentes sont les mêmes. Le patron du restaurant "La Ducasse" prévoit de faire, en un week-end, le chiffre d'affaires qu'il fait en une semaine. "C'est la deuxième braderie avant le Covid. L'année dernière, tout le monde était en manque de braderie. Donc cette année, on verra si c'est le cas, c'est un événement qu'il ne faut pas louper", insiste-t-il. Mais cette année, la conjoncture est plutôt difficile.

En effet, les prix "des huiles en général ont fortement grimpé, ainsi que les pommes de terre. On est pratiquement à 50% de plus", selon Cyril Bazin. Ce dernier promet tout de même des tarifs raisonnables : autour de 15 à 16 euros la moule-frites, ce que confirme son confrère Raphaël Jeannard. "Attendez, c'est quand même une braderie, donc il ne faut pas non plus assommer les gens", estime-t-il. "On est là pour faire plaisir aux clients et nous, on ne peut pas vendre à perte non plus, on a du personnel. J'ai quand-même 30 personnes en plus à embaucher pour ce week-end-là." Et ce personnel servira les chineurs toute la nuit du samedi au dimanche.