Bio : 60 millions de consommateurs alerte sur certains produits

Le magazine met en garde contre certains produits, notamment l'huile d'olive.
Le magazine met en garde contre certains produits, notamment l'huile d'olive. © CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP
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Le magazine a testé 74 produits. Résultat, 10% d'entre eux contiennent des doses de produits chimiques "insatisfaisantes" voire "très insatisfaisantes". 

Que trouve-t-on dans les produits bio ? C'est la question que s'est posé 60 millions de consommateurs en testant 74 produits estampillés bio  pour savoir s'ils contenaient ou non des pesticides et autres produits chimiques. Le magazine s'est penché sur sept familles de produits de consommation courante : le quinoa blanc, le riz, le sucre de canne, le café, le chocolat, l'huile d'olive et le miel de fleurs et de montagne. Résultat : les chiffres sont globalement bons et seuls 7 d'entre eux ne respectent pas le cahier des charges des produits bios. 

Des résidus de pesticides. Mais certaines marques, comme le souligne le magazine, contiennent une quantité de produits chimiques "insatisfaisante" voire même "insatisfaisante". Plusieurs marques d'huile d'olive, qui viennent de Tunisie, ont ainsi des taux "insatisfaisants" de pesticides. "Les huiles de Tunisie sont globalement les plus contaminées en plastifiants et en HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques); elles arrivent par ailleurs en seconde position (derrière les huiles d'Espagne) pour les solvants", écrit le magazine. Les huiles d'olive françaises sont les plus polluées par les résidus de pesticides.

Fongicide interdit en Europe. Une marque de quinoa, famille Rochefort, contient quant à elle des niveaux de pesticides "très insatisfaisants". "Le pesticide  retrouvé dans le quinoa français Rochefort atteint une concentration dix fois supérieure à la limite maximale de résidu pour le quinoa conventionnel!, s'alarme 60 millions de consommateurs. Difficile d'attribuer cette présence juste à une contamination accidentelle; nous ne disposons toutefois d'aucun élément indiquant un potentiel ajout intentionnel à la culture." Deux marques de riz, en provenance d'Inde et du Bengladesh, sont également épinglées par le magazine pour l'utilisation d'un fongicide, interdit en Europe depuis octobre 2016.