Attaque de la Préfecture : le préfet de police n'exclut "aucune hypothèse"

Selon le préfet de police, les conditions de sécurité à l'intérieur de la préfecture "sont absolues" et "ne sont pas en cause".
Selon le préfet de police, les conditions de sécurité à l'intérieur de la préfecture "sont absolues" et "ne sont pas en cause". © Martin BUREAU / AFP
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Europe1.fr avec AFP , modifié à
Didier Lallement a affirmé vendredi qu'aucune piste n'était exclue sur l'attaque meurtrière qui a eu lieu jeudi à la Préfecture de police de Paris.

Le préfet de police de Paris a assuré vendredi n'exclure "aucune hypothèse" au lendemain de l'attaque meurtrière perpétrée jeudi par un agent de la Préfecture de police qui a tué quatre de ses collègues. 

"Notre lucidité de policier nous amène à n'exclure strictement aucune hypothèse à ce stade", a déclaré Didier Lallement. L'enquête ouverte par le parquet de Paris n'a pour l'heure pas retenu de qualification terroriste. 

Les conditions de sécurité "pas en cause"

"Cette tragédie est d'autant plus terrible qu'elle est parvenue à l'intérieur de la Préfecture et qu'elle a été portée par l'un d'entre nous", a souligné le préfet de police. Selon lui, les conditions de sécurité à l'intérieur du centre névralgique de la police parisienne "sont absolues" et "ne sont pas en cause". "Ceux qui sont extérieurs à l'administration passent par un portique de sécurité", a-t-il précisé, ajoutant que ses services étaient d'abord focalisés sur une attaque venant "de l'extérieur".

Cellule médico-psychologique

"Nous avons été touchés au cœur mais nous sommes toujours debout", a assuré le préfet. Une cellule médico-psychologique a été mise en place pour les employés de la préfecture et 179 personnes s'y sont déjà rendues, a précisé le préfet.

L'attaque inédite dans l'enceinte de la PP est survenue au lendemain d'une "marche de la colère" qui avait rassemblé des milliers de policiers à Paris, venus dire leur "ras-le-bol" et réclamer de meilleures conditions de travail.

Garde à vue prolongée pour la femme du suspect

La femme de l'homme abattu après avoir tué quatre fonctionnaires de la préfecture de police jeudi a été placée en garde à vue jeudi après-midi. Sa garde à vue a été prolongée vendredi par le parquet de Paris.