La plage de Saint est jonché de troncs d'arbres. 1:49
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Jean-Jacques Héry, édité par Antoine Terrel
À Saint-Laurent du Var, où le littoral est totalement défiguré par les intempéries qui ont touché les Alpes-Maritimes, pompiers et bénévoles s'attellent à son nettoyage. "C'est un travail de fourmi", témoigne l'un d'eux au micro d'Europe 1, alors que l'accès des camions est souvent difficile en raison de la présence de la mer. 
REPORTAGE

Une semaine après le début des spectaculaires intempéries qui se sont abattues sur les Alpes-Maritimes, l'heure est au constat de l'étendue des dégâts dans les trois vallées de la Tinée, de la Vésubie et de la Roya. À Saint-Laurent du Var, le littoral est totalement défiguré, et les pompiers et bénévoles s'attellent à son nettoyage. 

Le littoral n’est plus qu’une longue plage de bois, avec des tonnes de branchages, de troncs et de souches drainés par le Var voisin et venus s’échouer en bord de mer. Christophe Castelino, forestier-sapeur du Var, est au travail. "On prend les morceaux de bois, on les dégage, on fait des tas, on les débite à la tronçonneuse et on les enlève de la plage", décrit-il au micro d'Europe 1. "Ils sont récupérés par un tractopelle qui est mis dans un camion. Le camion évacue le bord de la plage. C'est un travail de fourmi."

Un chien pour aider à tracter les troncs

L’équipement des ouvriers et bénévoles est sommaire : seulement des gants, un casque et de l'huile de coude. Car plus que les machines, ce sont les bras qui sont importants. "Les engins ne peuvent pas aller au plus près parce qu'en dessous, il y a l'eau de la mer", explique un ouvrier, "donc on fait une chaîne humaine pour sortir et faire revenir le bois là où les engins peuvent accéder". 

À l’autre bout de la plage, les jeunes sapeurs-pompiers bénéficient de l’aide d’une aide inhabituelle pour déblayer les rochers : celle d’un chien terre-neuve accompagné de son pompier plongeur, et qui tracte les troncs les plus lourds. "Avec le poids de l'eau, le chien va pouvoir traîner le tronc d'arbre sans se fatiguer et ce sera beaucoup plus facile pour l'évacuer", explique une bénévole. 

Mais lorsqu'on demande aux pompiers combien de temps durera le chantier, la réponse est toujours la même : un haussement d’épaule.