Disparus des Alpes-de-Haute-Provence : un 2e suspect interpellé, l'autopsie doit parler

Deux corps ont été retrouvés mardi par la section de recherche de gendarmerie de Marseille, dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Deux corps ont été retrouvés mardi par la section de recherche de gendarmerie de Marseille, dans les Alpes-de-Haute-Provence. © PASCAL PAVANI / AFP
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avec Marion Dubreuil , modifié à
Deux jeunes hommes sont portés disparus depuis le 3 décembre dans les Alpes-de-Haute-Provence. Mardi, deux corps ont été retrouvés dans la région. Depuis, deux suspects ont été arrêtés. 

L'enquête continue de progresser autour de la disparition de Julien Boulmil et Gabriel Ferchal, deux jeunes de 25 et 26 ans, dont on était sans nouvelles depuis deux mois. Alors que deux corps ont été retrouvés mardi sur un terrain du village de Revest-du-Bion, dans les Alpes-de-Haute-Provence, le principal suspect a été interpellé, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier. Il s’était volatilisé depuis la découverte des deux corps par la section de recherche de gendarmerie de Marseille et a finalement été interpellé mercredi soir dans le sud de la France.

Une autopsie doit encore être pratiquée dans la semaine pour confirmer l’identification des dépouilles. Les corps étaient enterrés sur le terrain de deux frères. L’un des deux frères avait été interpellé immédiatement après la découverte des corps. Selon Le Parisien, le suspect interpellé mercredi soir est bien le deuxième frère, un certain "Vincent M.", qui connaissait les deux disparus.

Les deux jeunes s'étaient rendus dans la région le 3 décembre

Vincent M. aurait affirmé aux enquêteurs "que les deux hommes disparus avaient quitté sa maison vers 21h30 le soir de leur disparition. Mais leurs corps ont été retrouvés sur sa propriété", ajoute Le Figaro jeudi.

Les deux jeunes, originaires de l'Aude, s'étaient rendus dans la région le 3 décembre dernier. Comme le rappelle Le Parisien, ils avaient alors dit avoir rendez-vous chez ce "Vincent M.", pour "un dépannage poids lourds". Arrivés en fin d'après-midi à Revest-du-Bion, les deux jeunes gens n'avaient plus donné signe de vie. "Tout juste apprenait-on que le téléphone de l'un d'entre eux bornait à 0h46 cette nuit-là à Rognes, à soixante kilomètres au sud de Revest", résume Le Parisien.