Agression d'un couple de policiers en Seine-et-Marne : le second suspect interpellé

Le deuxième suspect de l'agression d'un couple de policiers à Othis, en Seine-et-Marne, a été arrêté (photo d'illustration).
Le deuxième suspect de l'agression d'un couple de policiers à Othis, en Seine-et-Marne, a été arrêté (photo d'illustration). © AFP
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avec AFP , modifié à
Le passage à tabac d'une brigadière et de son compagnon, mercredi soir à Othis, avait déclenché une vague d'indignation dans la classe politique. Un premier suspect avait été arrêté vendredi matin. 

Le deuxième jeune homme mis en cause dans l'agression d'un couple de policiers en dehors de leur service, mercredi en Seine-et-Marne, a été arrêté à Mitry-Mory et placé en garde à vue, a annoncé samedi le parquet de Meaux à l'AFP.

Deux frères en garde à vue. L'individu, âgé de 24 ans, est le frère cadet d'un premier suspect déjà interpellé et placé en garde à vue vendredi. Les deux hommes avaient été reconnus par la brigadière agressée. Elle avait contrôlé l'un d'entre eux, notamment connu pour des faits de détention de stupéfiants, il y a quelques semaines. Les enquêteurs explorent notamment la piste de la vengeance dans cette affaire. 

Quatre et quinze jours d'ITT. Survenue à Othis, l'agression avait déclenché une vague d'indignation dans la classe politique, en milieu de semaine. Les policiers, qui sortaient de chez des amis avec leur fille de 3 ans, ont été pris pour cible et passés à tabac au moment de monter dans leur voiture. La brigadière a reçu quatre jours d'interruption totale de travail (ITT), son compagnon quinze. 

Un acte "ignoble" pour Collomb. Après la révélation de l'affaire jeudi en fin de journée, le président de la République avait rapidement condamné cette agression. "Pas de mots assez durs pour l'ignominie et la lâcheté des deux voyous qui ont agressé (...) un couple de policiers en dehors de leur service sous les yeux de leur petite fille. Ils seront retrouvés et punis", avait déclaré Emmanuel Macron sur Twitter. Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, s'était ensuite lui aussi rapidement indigné d'une "lâche agression" et d'un "acte ignoble qui ne restera pas impuni".