Affaire Grégory : Jacqueline Jacob autorisée à rentrer chez elle

Jacqueline Jacob, qui reste mise en examen, peut regagner son domicile dans les Vosges.
Jacqueline Jacob, qui reste mise en examen, peut regagner son domicile dans les Vosges. © PATRICK HERTZOG / AFP
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avec AFP , modifié à
Mise en examen pour enlèvement et séquestration dans l'affaire Grégory, Jacqueline Jacob a été autorisée à rentrer chez elle lundi par la justice.

Trois jours après avoir défendu son "alibi" devant la juge d'instruction, Jacqueline Jacob, mise en examen pour le rapt et la mort du petit Grégory Villemin en 1984, a obtenu lundi l'assouplissement du contrôle judiciaire qui la tient éloignée de son mari, également suspecté, et de leur domicile. 

Pas de contact avec son époux. La chambre de l'instruction de Dijon a accepté lundi de laisser rentrer chez elle Jacqueline Jacob, à Aumontzey, dans les Vosges, d'où elle était tenue éloignée depuis cinq mois, ont annoncé ses avocats. Jacqueline Jacob est "autorisée à retourner vivre chez elle, elle n'est plus tenue de résider strictement en Alsace", a déclaré un des ses avocats, Frédéric Berna, sur BFMTV. 

Toutefois, Jacqueline Jacob ne pourra toujours pas entrer en contact avec son époux, qui doit être interrogé le 4 décembre par la juge, ni se rendre dans le département où il réside, en Haute-Marne. 

Soupçonnés d'être des "corbeaux". L'arrestation à la mi-juin des Jacob, jamais inquiétés auparavant, avait relancé cette affaire qui demeure une énigme depuis que le petit garçon de 4 ans avait été retrouvé, pieds et poings liés, dans les eaux de la Vologne. Brièvement écroués, ils avaient depuis l'obligation de résider séparément et loin de leur domicile. "La deuxième étape, c'est que Marcel Jacob soit entendu et qu'il puisse lui aussi être autorisé à rentrer chez lui", a ajouté Me Berna. Les deux septuagénaires sont soupçonnés d'avoir été les "corbeaux" auteurs de plusieurs lettres anonymes, et d'être impliqués dans le rapt et la mort de leur petit neveu, ce qu'ils contestent.