Affaire Benalla : le couple a bénéficié de l'engorgement des services de police

Le couple interpellé place de la Contrescarpe avait été relâché après un contrôle d'identité.
Le couple interpellé place de la Contrescarpe avait été relâché après un contrôle d'identité. © Capture d'écran YouTube
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Salomé Legrand, édité par Dylan Gamba , modifié à
Les trentenaires, filmés en train de jeter des projectiles contre les forces de l'ordre place de la Contrescarpe, ont été relâchés après un simple contrôle d'identité. Selon nos informations, ils auraient bénéficié de l'engorgement des commissariats.

Que s’est-il passé le 1er mai place de la Contrescarpe à Paris ? Le parquet a ouvert jeudi une enquête préliminaire sur les violences commises sur les policiers. Sur une vidéo, le couple pris à partie par Alexandre Benalla est vu en train de jeter des projectiles en direction des forces de l’ordre.

Le couple interpellé et conduit dans un centre de tri. Malgré ces éléments, le couple n’a pas été poursuivi. Le procureur de la République a posé la question à la préfecture pour en connaitre les raisons avant d’ouvrir la procédure. Les deux trentenaires présents place de la Contrescarpe avaient bien été interpellés, emmenés rue de l’Evangile, dans un centre de tri où les forces de l’ordre retiennent toutes les personnes arrêtées après les grandes manifestations.

Ressortis libres après un simple contrôle d'identité. Le couple était ressorti libre après un simple contrôle d’identité même si la police disposait d’images les identifiant en train de lancer des projectiles sur les policiers. Dans le même temps, d’autres manifestants ont été poursuivis pour des attroupements en vue de commettre des violences.

Les policiers ont-ils reçu ordre de les relâcher pour ne pas exposer Alexandre Benalla ? Si une enquête avait été ouverte, tous les protagonistes auraient été interrogés, y compris le jeune chef de cabinet adjoint de l’Elysée.

Le couple aurait bénéficié de l'engorgement des commissariats. Selon les informations d’Europe 1, le couple aurait bénéficié de l’engorgement des commissariats. Les policiers, déjà aux prises avec une centaine de gardes à vue, les auraient relâchés au milieu d’un groupe d’autres personnes. Les deux trentenaires devraient être entendus prochainement par la justice.