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À Paris, des PV contre ceux qui "pourrissent la vie" des autres locataires du parc social

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
La Ville entend ainsi lutter contre les "incivilités" dans son parc social. (illustration).
La Ville entend ainsi lutter contre les "incivilités" dans son parc social. (illustration). © BERTRAND GUAY / AFP

La mairie de Paris va assermenter des agents pour dresser des PV aux locataires responsables d'"incivilités" dans un parc de logements sociaux de la ville.

Des agents du bailleur social Paris-Habitat seront progressivement assermentés pour pouvoir dès janvier dresser des PV contre ceux qui "pourrissent la vie" des autres locataires du parc social de la capitale, a annoncé lundi la Ville de Paris. Une centaine d'agents, dont une partie étaient réunis lundi en session de formation, vont être ainsi assermentés d'ici la fin de l'année afin de lutter contre les "incivilités", dépôts d'ordure, urine dans les ascenseurs, dégradations, nuisances sonores, etc., dans les parties communes d'un logement social .

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5.000 signalements en un an. Paris-Habitat, premier bailleur social de la Ville avec ses 100.000 logements, "a reçu 5.000 signalements en 2016. C'est le premier motif de réclamations", a assuré Ian Brossat, adjoint PCF au Logement de la maire PS de Paris Anne Hidalgo. Ces problèmes d'environnement sont le deuxième motif - après celui de la recherche d'un logement plus grand - pour demander un changement d'appartement social, selon l'élu parisien. Cette expérimentation, si elle s'avère concluante, sera étendue aux deux autres bailleurs sociaux de la Ville.

"Une infime minorité". "L'écrasante majorité des locataires respecte leur environnement. Il n'est pas normal qu'un infime minorité pourrisse la vie des autres. C'est un message que nous leur envoyons", a-t-il ajouté. Les agents assermentés, gardiens d'immeubles ou agents techniques et administratifs du bailleur social, seront équipés d'un document type qu'ils pourront transmettre à la police ou à la justice. Selon Ian Brossat, le dispositif a déjà fait ses preuves dans d'autres villes de France, comme Nice ou Calais et même à Paris où il avait été mis en place dans le passé.