Zones noires : des villes favorisées ?

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"J’en suis absolument convaincu", a affirmé le maire de Charron, mardi sur Europe 1.

"Qu’on se mette enfin autour de la table et que l’on revoit" le tracé des zones noires : c’est le seul souhait de Jean-François Faget, le maire de Charron en Charente-Maritime. Dans sa commune frappée par le passage de la tempête Xynthia en février dernier, 180 maisons se trouvent en "zone noire" et vont être détruites. Pourtant, selon ce maire invité d'Europe 1 mardi, une cinquantaine d’entre elles pourraient être sauvées.

"Il y a des cas à revoir. Il y a des quartiers où ce n’est pas défendable", a insisté Jean-François Faget, sur Europe 1.

Une colère d’autant plus grande que, selon lui, toutes les communes de Charente-Maritime n’ont pas été logées à la même enseigne. "J’en suis absolument convaincu, je ne sais pas si je pourrais le prouver mais c’est évident que je connais des coins en Charente-Maritime où les maisons ont eu plus d’un mètre d’eau et où ils ne sont pas en zone noire", a-t-il lancé.

"Pour mon cas, je ne conteste pas"

La propre maison de Jean-François Faget se trouve en zone noire. "Pour mon cas, je ne conteste pas", a-t-il tenu à préciser. Mais il se bat pour d'autres habitants de sa commune. Dont certains pourraient être tentés par un geste désespéré. "J’en ai bien peur, j’en ai vraiment bien peur", a-t-il prévenu.