Rouillan/libération : décision le 16 avril

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avec AFP

Jean-Marc Rouillan, ancien dirigeant de l'ex-groupe armé d'extrême-gauche Action Directe, qui bénéficie depuis mai 2011 d'un régime de semi-liberté, saura le 16 avril s'il pourra profiter d'une libération conditionnelle, a-t-on appris lundi auprès de son avocat. Lundi après-midi, trois juges du tribunal d'application des peines de Paris se sont déplacés à la prison des Baumettes à Marseille, pour une audience à laquelle a assisté l'avocat de l'ancien activiste, Me Jean-Louis Chalanset.

"La procureur du parquet anti-terroriste s'est opposée à sa libération conditionnelle, demandant qu'il revienne en prison, au motif que son emploi n'était pas stable, même s'il a un CDI, parce que le monde de l'édition traverse une crise", a expliqué l'avocat. Lors de l'audience de lundi, les services de probation ont rendu un avis favorable, a encore précisé Me Chalanset.

Le 18 mai 2011, Jean-Marc Rouillan, 59 ans aujourd'hui, avait quitté la prison de Muret pour être transféré aux Baumettes, où un bracelet électronique lui avait été posé le lendemain. Doté de ce dispositif de contrôle, il travaille depuis pour la maison d'édition marseillaise Agone, qui a mis à sa disposition un logement où il passe ses nuits et ses week-ends. Cette semi-liberté durant un an, il était en droit de demander une libération conditionnelle.