Quick halal : une juge refuse d'enquêter

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avec AFP

Une juge d'instruction de Créteil, chargée d'enquêter sur l'offre 100% halal de certains restaurants Quick, a rendu le 24 mai une ordonnance de refus d'informer après la plainte pour discrimination d'un élu UMP du Val-de-Marne, qui a interjeté appel mardi de la décision. A la suite de la plainte d'un jeune conseiller municipal UMP de Bry-sur-Marne, le parquet de Créteil avait ouvert fin avril une information judiciaire et chargé le 5 mai une juge d'instruction d'enquêter sur des faits de "discrimination dans l'offre ou la fourniture d'un service".

"C’est à peine un mois après l’ouverture de l’instruction que la justice clôture le dossier, semble-t-il trop gênant, et ce, sans même avoir daigné entendre la partie civile !", estime dans un communiqué le plaignant, Charles Aslangul, conseiller municipal UMP âgé de 22 ans. "L'ouverture de cette information judiciaire était un aboutissement. Mon seul regret aujourd'hui est de ne pas pouvoir m'exprimer sur le sujet", a déclaré Charles Aslangul. "J'ai interjeté appel de cette décision aujourd'hui (mardi)", a-t-il précisé, jugeant l'offre halal proposée par Quick "discriminatoire et anti-républicaine".