Entre 150 (police) et 250 personnes (organisateurs) ont défilé pacifiquement vendredi dans les rues de Grasse (Alpes-Maritimes), où s'est achevé la veille le procès de sept policiers, impliqués dans la mort par asphyxie du jeune Hakim Ajimi lors d'une interpellation musclée en 2008.
Des parents et proches du jeune homme, ainsi que des militants de divers associations et syndicats (Amnesty International, Ligue des droits de l'Homme, AC le feu, CGT, etc.) et des habitants ont participé au rassemblement à l'appel du collectif de soutien à la famille Ajimi, a précisé le père de la victime.
La décision du tribunal correctionnel de Grasse est attendue le 24 février. "Je suis content de la mobilisation car ça montre que les associations sont avec nous, jusqu'à ce qu'on arrive à la vraie justice. Hier (jeudi), c'était une mascarade, il faut une justice première classe pour tout le monde", a estimé Boubaker Ajimi, interrogé par téléphone à l'issue de la manifestation.