"Il y a une atmosphère empoisonnée concernant toutes ces affaires de ventes d'armes". Charles Pasqua, rejugé en appel dans l’Angolagate, a demandé avec insistance, vendredi, la levée du secret défense "sur les affaires de ventes d'armes" comme l'Angola ou Karachi.
"Un non-sens"
"Il est normal, pour que les intérêts vitaux soient protégés, de ne pas tout livrer sur la place publique", a-t-il lancé, d’une voix forte, "mais pour des affaires datant de 20 ans, 15 ans, qu'on continue à maintenir le secret défense, c'est un non-sens". Dans ce dossier, Charles Pasqua conteste la peine de trois ans de prison dont un an ferme prononcée contre lui en première instance.
La défense invoque la nullité de la procédure
Au troisième jour du procès de l’Angolagate, la défense a également tenté de démontrer que ce procès n'avait pas lieu d'être. Plusieurs avocats sont revenus à la charge en exposant différents points qui, selon eux, devraient entraîner la nullité de la procédure.
La cour d’appel de Paris examine jusqu'au 2 mars cette affaire de trafic présumé d'armes vers l'Angola sur fond de guerre civile, pétrole et diplomatie parallèle.