Pas d'offre de reprise ferme pour Petroplus

La raffinerie Petroplus de Petit-Couronne n'a pas reçu d'offre "ferme" de reprise vendredi.
La raffinerie Petroplus de Petit-Couronne n'a pas reçu d'offre "ferme" de reprise vendredi. © REUTERS
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avec AFP
Les repreneurs avaient jusqu'à vendredi soir pour se manifester.

Petroplus joue plus que jamais sa survie. La raffinerie de Petit-Couronne, qui emploie quelques 550 salariés, a été placée fin janvier en redressement judiciaire à la suite de la faillite de sa maison-mère suisse. Six mois plus tard, la situation de Petroplus ne s'est guère améliorée.

Pas d'offre "ferme"

Pire: les administrateurs judiciaires de la raffinerie n'ont pas reçu "en l'état" d'offre ferme de reprise, alors que le délai de dépôt des dossiers expirait vendredi soir, a indiqué la direction dans un communiqué.

Un peu plus tôt dans l'après-midi, l'intersyndicale de la raffinerie avait annoncé avoir recensé "au moins" quatre dossiers "sérieux" de reprise.Cependant, selon la direction, "les marques d'intérêt reçues à ce jour et demeurant actives n'ont pas permis d'aboutir à une offre ferme en l'état".

L'offre du groupe Klesch, qui prévoit le maintien de 410 emplois sur 550, reste toujours "valable" et deux autres "pistes" continuent d'être "explorées", souligne la direction.Selon elle, les administrateurs judiciaires pourraient "fixer un nouveau calendrier de dépôt formel des offres en fonction de l'évolution du dossier".

Nouveau contrat

Elle a ajouté que des réunions "importantes" devaient se tenir "dans les prochains jours" qui permettront de fixer un calendrier "précis" avec pour objectif de "faire aboutir des projets courant juin". Et le temps presse. Arrêtée depuis début janvier, faute d'approvisionnement en brut, la raffinerie doit redémarrer début juin pour honorer un contrat ponctuel d'une durée de six mois signé avec Shell.