Environ 300 salariés sans papiers et membres d'associations, syndicats et partis politiques qui les soutiennent se sont rassemblés mercredi à Paris pour exiger leur régularisation et demander que le gouvernement "respecte ses engagements" après les accords négociés en 2010.
"3.900 dossiers de salariés sans papiers ont été déposés dans les préfectures en août 2010, dans le cadre des accords conclus avec le gouvernement le 18 juin 2010", a dit Raymond Chauveau, porte-parole de la CGT. "Mais à ce jour, nous n'avons que 1.500 titres de séjour octroyés (récépissés ou cartes de séjour), et 2.400 dossiers sont sans réponse", alors que l'accord de juin prévoyait un examen des dossiers dans les 4 mois, a-t-il ajouté.
"Toutes les mesures semblent prises pour essayer de faire écrouler l'accord et de renvoyer nos camarades dans la clandestinité", a-t-il affirmé, demandant que "le gouvernement respecte ses engagements".