Publicité
Publicité

PIP : des victimes pourront être indemnisées

Europe1 .fr avec reuters - Mis à jour le

La justice française a ouvert jeudi la voie à l'indemnisation de plusieurs milliers de femmes qui se sont fait retirer à titre préventif leurs prothèses mammaires fabriquées par la société PIP par peur d'être porteuses d'implants défectueux. Cette décision intervient moins d'une semaine avant l'ouverture du procès sur le volet de la "tromperie aggravée" qui doit s'ouvrir mi-avril à Marseille.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

La chambre d'instruction de la cour d'appel d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) a infirmé les ordonnances rendues fin janvier par la juge Annaïck Le Goff, en charge du volet ouvert pour "blessures involontaires" en décembre 2011 par le parquet de Marseille, qui écartaient de la procédure les femmes dont les prothèses enlevées ne présentaient pas de rupture. "C'est une excellente nouvelle pour les victimes. Elles restent associées à une instruction qui se poursuit et peut conduire à la mise en examen d'autres personnes tout en préservant leur droit à indemnisation", a déclaré à Philippe Courtois, avocat de 2.800 porteuses, dont trois des cinq recours à l'origine de la décision de la cour.