Nouvelle victoire judiciaire pour Etre et avoir

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avec AFP , modifié à

Assigné à de multiples reprises, le film Être et avoir a remporté une nouvelle victoire judiciaire. La cour de Cassation a récemment rejeté un pourvoi formé par un illustrateur, dans une décision importante pour l'avenir du genre documentaire.

Sorti en août 2002, Être et avoir a attiré quelque deux millions de spectateurs en France et remporté un vif succès au festival de Cannes 2002. Le documentaire raconte l'histoire de la classe unique de l'instituteur Georges Lopez dans le petit village de Saint-Etienne-sur-Usson dans le Puy-de-Dôme.

Après l'instituteur, puis certaines familles des enfants du film, c'est un dessinateur-illustrateur, Michel Schickler, dit Merel, qui réclamait sa part du succès. Il demandait à la société Maia Films plus de 200.000 euros de dommages et intérêts.

Objet du litige: 27 planches éducatives de la méthode "Super Gafi", utilisées dans les classes de CP pour l'apprentissage de la lecture et apposées sur les murs de la salle de classe. Merel, qui a créé ces illustrations mettant un scène un petit fantôme, et la Société des auteurs des arts visuels et de l'image fixe (SAIF) reprochaient à Maia Films d'avoir utilisé ces oeuvres sans autorisation.