Nouvel épisode de pollution aux particules fines à Paris

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avec AFP , modifié à
Airparif annonce qu’un nouveau pic de pollution aux particules fines sera observé à Paris mercredi.

La pollution de retour à Paris. Les printemps passent et se ressemblent à Paris. Comme l’année dernière, la capitale subit plusieurs vagues de pollution aux particules fines. Sept jours consécutifs au mois de mars, et désormais au moins un au mois d’avril, puisqu’Airparif, l’association étudiant la qualité de l’air, annonce un nouvel épisode pour la journée de mercredi, comme le rapporte Le Parisien. Les régions Nord Pas-de-Calais, Alsace et Normandie pourraient aussi être concernées.

Hidalgo et Huchon montent au créneau. La ville de Paris a donc décrété pour mercredi la gratuité du stationnement résidentiel, mais aussi la gratuité des Autolib’ et autres Velib’. Ces problèmes de pollution en soulèvent d’autres plus administratifs et politiques, en témoigne la passe d’armes qui avait déjà eu lieu entre Cécile Duflot et Ségolène Royal au mois de mars. Mardi, Anne Hidalgo, la maire de Paris, et Jean-Paul Huchon, le président de la Région Ile-de-France, ont demandé à l'Etat de "planifier dès maintenant" les mesures à prendre, en convoquant notamment une cellule de crise.

Une cellule de crise mêlant Etat, Ville de Paris et région. " Dans la perspective d'un risque avéré de persistance de l'épisode de pollution cette semaine, et au regard des incompréhensions apparues dans la gestion du précédent épisode de pollution" fin mars, les deux socialistes "demandent que les mesures à prendre pour faire diminuer les niveaux de pollution soient planifiées dès maintenant". "Les conséquences néfastes sur la santé des Franciliens des pics de pollution aux particules fines appellent une anticipation et une coordination de l'Etat, de la Ville de Paris et de la Région", insistent les deux élus. "Il faut préparer dès aujourd'hui les conditions favorables à un retour à la normale par des mesures efficaces sur le plan environnemental et adaptées aux besoins de mobilité des Franciliens", poursuivent-ils, proposant la convocation "sans tarder" de la "cellule de crise associant à l'Etat, les experts, la Ville de Paris et la Région".

La Région et la Ville dépendent de la préfecture - et donc de l'Etat - pour la mise en place de mesures d'urgence telles que la circulation alternée. De plus, la gratuité des transports, que peut déclencher Jean-Paul Huchon comme président du Stif, pose la question de la participation de l'Etat à cette mesure qui coûte 4 millions d'euros par jour au Stif.

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