Licencié pour le vol d'un pot de peinture

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avec AFP , modifié à
Après l'échec d'une conciliation, le salarié demande à son ex-employeur le paiement de 49.019 euros.

Licencié après 10 ans de collaboration, le peintre ne compte pas en rester là. Un peintre-tôlier licencié du garage où il travaillait pour avoir volé un bidon de peinture, réclame réparation contre son ancien employeur jeudi devant le conseil des prud'hommes de Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne.

Il demande 49.000 euros à son ex-employeur

Surpris à la sortie de l'atelier par l'un de ses responsables en juin 2011, alors qu'il ramenait à son domicile, un bidon de lave-glace contenant de la peinture qu'il comptait utiliser pour une réparation sur sa voiture, le salarié avait été mis à pied puis licencié pour faute grave. Celui-ci avait d'emblée contesté cette sanction qu'il juge "disproportionnée" arguant que l'entreprise avait toujours permis aux salariés d'emporter du matériel qui ne serait plus utilisable pour les clients.

Après l'échec d'une conciliation, le salarié licencié demande à son ex-employeur le paiement de 49.019 euros au titre notamment d'indemnité pour licenciement sans cause réelle et sérieuse et de dommages et intérêts.