Les Français se déclarant catholiques divorcent autant que la moyenne de leurs compatriotes (17%) et se remarient dans les mêmes proportions (5%). C'est l'un des principaux enseignements d'un sondage TNS Sofres/Logica paru jeudi dans le magazinePèlerin. En revanche, les catholiques pratiquants réguliers (ceux qui vont au moins une à deux fois par mois à la messe) divorcent moins (13%).
Autre enseignement : la position de l’Eglise catholique sur le divorce est de moins en moins comprise par les Français. Sur l’ensemble des personnes interrogées, 85 % disent ne pas comprendre l’interdiction de se remarier à l’église pour les divorcés qui avaient déjà été mariés religieusement, et 80 % ne comprennent pas l’impossibilité pour ceux-là de communier.
Une incompréhension largement partagée par les catholiques : 24 % seulement des pratiquants réguliers qui se déclarent concernés considèrent que " l’Église a raison d’interdire" le remariage à l’Église, et 16 % seulement que "l’Église a raison d’interdire de communier".
79% des Français- la même proportion étant enregistrée chez les catholiques, estime que "l'église devrait adopter une attitude plus souple à propos du divorce pour tenir compte de l'évolution des moeurs".
Sondage Pèlerin/TNS Sofres/Logica réalisé les 11 et 12 février 2009 et les 27 février et 2 mars 2009 auprès de deux échantillons nationaux représentatifs de 1.000 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.