A Paris pour réclamer l'aide de la France, Itsik Zeitouni, le père de Lee, la jeune Israélienne tuée par deux chauffards français , était l'invité d'Europe1 Soir mercredi. A propos des deux hommes qui ont pris la fuite par le premier vol pour Paris après l'accident, il a confié être "sûr que cela leur ferait beaucoup de bien d'assumer leurs responsabilités". La France n'extradant pas ses ressortissants vers Israël, "le problème est très complexe" a toutefois reconnu Itsik Zeitouni.
"Pour commencer enfin notre deuil, nous voulons les amener devant la justice en Israël parce que c'est là que le crime a été commis", a encore expliqué en français le père de la jeune femme décédée. Il se dit "sûr dans un cas pareil qu'une solution peut être trouvée si ce n'est pas sur le plan juridique, sur le plan politique".
"En tant que citoyen israélien, il est aussi important de ne pas laisser passer ce message : on peut commettre un crime en Israël et disparaître du pays en laissant le crime impuni", a-t-il expliqué alors que l'affaire suscite une vive émotion en Israël.
Alors que la famille Zeitouni souhaitait se rendre au dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) auquel doit assister le chef de l'Etat, les responsables du Crif n'ont pas invité la famille à ce dîner. "C'est triste", a commenté le père de Lee avant d'ajouter : "nous ne sommes l'ennemi de personne".