Le Dr Bonnemaison reconnaît les injections

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avec AFP

Le médecin urgentiste de Bayonne soupçonné d'euthanasie active sur désormais au moins sept patients âgés, a reconnu mardi devant la cour d'appel de Pau avoir pratiqué des injections létales "pour abréger des souffrances", mais toujours en "communiquant" avec les familles.

"Certes j'ai utilisé des médicaments, pas dans l'intention de donner la mort, mais pour abréger les souffrances des patients en fin de vie. Il n'a jamais été dans mon propos de les utiliser dans une intention létale", a déclaré l'urgentiste, sa première déclaration publique sur cette affaire. Le Dr Bonnemaison, qui s'est défendu d'être un "militant de l'euthanasie", a indiqué avoir "toujours été attaché à communiquer avec les familles" des patients concernés, dont aucune n'a à ce jour porté plainte contre lui.

Le Dr Nicolas Bonnemaison comparaissait devant la chambre de l'instruction qui examine l'appel du parquet de Bayonne sur son maintien en liberté, après sa mise en examen le 12 août pour "empoisonnements sur personnes particulièrement vulnérables", passible de la réclusion criminelle à perpétuité.