La justice exige le départ des Fralib

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avec AFP

La justice a ordonné mercredi aux salariés de Fralib (groupe Unilever) de libérer les accès à l'usine de Gémenos, dans les Bouches-du-Rhône, qu'ils bloquaient depuis plusieurs semaines dans le cadre d'un conflit social sur la fermeture du site.

Le juge des référés du tribunal de grande instance de Marseille, saisi par la direction de Fralib, a estimé qu'en bloquant les accès à l'usine, les assignés (quatre représentants du personnel et deux licenciés dans le cadre de la fermeture de l'usine) commettaient "une voie de fait, constituant un trouble manifestement illicite qu'il convient de faire cesser". Il leur ordonne donc "de cesser les entraves" à la liberté d'aller et venir dans la société, sous peine d'une astreinte progressive par infraction constatée. Le tribunal interdit aussi l'accès à l'usine à "toute personne porteuse de tout objet, produit ou de tout projectile susceptible d'être utilisé pour porter atteinte à des personnes ou à l'usine", en autorisant l'expulsion de tout contrevenant par la force publique.

Le blocage du site de Gémenos, le seul en France à produire les thés Lipton et infusions Eléphant, avait commencé le 2 septembre après le licenciement de 134 des 182 salariés de l'usine dans le cadre de la fermeture de l'usine.