LGV : le Gers se retire du financement

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avec AFP

Le président socialiste du conseil général du Gers Philippe Martin a annoncé mardi que son département ne participerait plus au financement de la ligne ferroviaire à grande vitesse Tours-Bordeaux et Bordeaux-Toulouse, suivant ainsi la voie prise par le Lot-et-Garonne voisin. Philippe Martin a expliqué qu'il s'agissait là d'un "chantier d'Etat" et que le gouvernement réduit les dotations publiques des collectivités.

Lundi, son homologue socialiste du Lot-et-Garonne, Pierre Camani, avait adopté une position quasi similaire: le département, qui a pris part au financement de Tours-Bordeaux, ne participera pas en revanche au financement des deux tronçons qui prolongeront la ligne après Bordeaux, l'un vers l'Espagne, l'autre vers Toulouse, a annoncé Pierre Camani. Il a invoqué la nécessité pour le département de réduire ses dépenses.

Dans la foulée, le président PS de la région Midi-Pyrénées, Martin Malvy, a ouvertement évoqué une remise en cause de la participation des collectivités de sa région au financement de la LGV Tours-Bordeaux, envisageant de concentrer la contribution de Midi-Pyrénées sur le tronçon Bordeaux-Toulouse à partir de 2017.