"Je n’ai pas recelé Yvan Colonna"

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Europe1.fr (avec AFP)
Marc Simeoni a fermement nié vendredi avoir aidé l’assassin du préfet Erignac. Sans convaincre.

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas au procès des soutiens à la cavale d’Yvan Colonna. Alors que la veille André Colonna d’Istrai avait finalement, après sept années de dénégations, admis avoir "rendu service" à l’assassin du préfet Erignac au cours de sa cavale, Marc Simeoni, interrogé vendredi, s’est défendu de toute aide au fuyard. Tout en peinant, au passage, à expliquer comment plusieurs objets commandés sur internet avec sa carte bancaire avaient pu atterrir entre les mains du fugitif.

"Je ne suis en aucun cas partie prenante d'une association de malfaiteurs. Je n'ai pas recelé Yvan Colonna. Je vais vous expliquer que tout ça, c'est du vent", a déclaré le consultant en management. "Je ne conteste pas que ces commandes aient pu avoir été passées avec mon log-in", a admis le consultant, mais si certains de ces objets se sont ensuite retrouvés entre les mains d'Yvan Colonna, ce n'est "pas par mon intermédiaire et pas à ma connaissance".

Yvan Colonna rigolard

"Honnêtement, je ne me l'explique pas", a-t-il assuré avant de s'embarquer dans une série d'explications alambiquées. Ces commandes, a-t-il dit, "une partie, je les ai passées pour moi, une partie pour mon père, une partie pour des amis et certaines ont même été passées par des gens qui passaient chez moi. A l'évidence, ces gens m'ont mis dans le pétrin!"

Mais progressivement, sa déposition a évolué et "les" personnes deviennent "une" personne. "Je ne souhaite pas révéler son nom", car "je ne veux pas de mal à cette personne, même si elle m'a mise dans le pétrin". D'ailleurs, "je ne l'ai pas revue depuis lors".

La présidente s’est alors retourné vers Yvan Colonna et lui a demandé si cette fameuse est la même que celle dont l’assassin du préfet Erignac assure qu'elle lui a passées ses commandes sur internet. La réponse, rigolarde, d'Yvan Colonna n’a pas tardé à émaner du fond du box: "Marc ne veut pas dire le nom. Alors, je lui dis à l'oreille et si c'est le même, on vous le dit..."