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Film anti-islam : les manifs interdites

Europe1 .fr - Mis à jour le . 1 min
Film anti-islam : les manifs interdites
© REUTERS

Une seconde manifestation était prévue samedi. L'appel circule sur les réseaux sociaux.

La préfecture de police de Paris a confirmé à Europe1.fr être en alerte. Un nouvel appel à manifester circule, via les portables et les réseaux sociaux selon les informations recueillies par RTL , pour protester samedi contre le film L'innocence des musulmans, jugé blasphématoire.

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Mais aucune déclaration n'a été déposée à la préfecture. Or, pour être légale , une manifestation doit forcément être déclarée auprès de la préfecture. Charge ensuite à la préfecture de prendre où non des mesures pour encadrer la mobilisation.

>> Mise à jour : Jean-Marc Ayrault a annoncé mercredi que les autorités ne toléreraient pas la tenue d'une manifestation non déclarée. Le Premier ministre a précisé sur RTL qu'il n'y avait "pas de raison qu'on laisse venir dans notre pays des conflits qui ne concernent pas la France".

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Samedi dernier, c’est précisément contre ce film anti-islam que 200 personnes avaient déjà manifesté devant l’ambassade des Etats-Unis. A la clé, 152 interpellations de personnes avec des profils très divers, pour la plupart inconnus des services de police.

Devant l'ambassade des Etats-Unis

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© REUTERS

Sur le message diffusé en vue du rassemblement de samedi, on peut lire : "Ne les laissez pas nous humilier et profaner la personne qui nous est la plus chère au monde : le prophète". Mais alors que le premier rassemblement avait eu lieu devant l'ambassade des Etats-Unis, près de la Concorde, le rendez-vous est cette fois fixé à 14 heures près du Trocadéro pour rallier ensuite l’ambassade des Etats-Unis, mais en passant par les Champs-Élysées, un itinéraire au cœur du Triangle d’Or et très fréquenté, notamment par les touristes.

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Le préfet Bernard Boucault avait prévenu lors du premier rassemblement que "ceux qui ont appelé à cette manifestation non déclarée, donc illégale, devront en répondre devant la justice". Ce délit est passible de six mois de prison et 7.500 euros d'amende. "J'ai donné des instructions pour que cela ne se reproduise pas", avait de son côté prévenu le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, sans donner plus de détails.

Une demande déposée à la préfecture 

Par ailleurs, un particulier a déposé à la préfecture de police une demande de manifester samedi devant la Grande mosquée de Paris, a indiqué à l'AFP une source religieuse qui a requis l'anonymat.

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