La société Contralco, installée à Gignac (Hérault), qui a annoncé fin janvier une baisse drastique de ses effectifs après le refus de Manuel Valls d'obliger les automobilistes à avoir un éthylotest jetable dans les voitures, a indiqué mercredi vouloir en appeler au Premier ministre.
L'entreprise, leader mondial de l'éthylotest à usage unique, a invité jeudi les élus héraultais, députés, sénateurs et présidents de toutes les collectivités territoriales, à une table ronde à l'issue de laquelle elle veut adresser une lettre commune à Jean-Marc Ayrault. "Comme M. Valls ne veut pas entendre, nous en appelons à son patron", explique l'entreprise, rappelant que le Premier ministre est président du Comité interministériel de la sécurité routière, dont la prochaine réunion se tiendra en juin. Le gouvernement rendra ses arbitrages à l'issue de cette réunion.