En quête d’un périphérique moins bruyant

Limiter la vitesse sur le périphérique parisien pendant la nuit est la solution préconisé par Bruitparif pour lutter contre la pollution sonore.
Limiter la vitesse sur le périphérique parisien pendant la nuit est la solution préconisé par Bruitparif pour lutter contre la pollution sonore. © MAXPPP
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avec Brigitte Bejean , modifié à
- Des pistes sont étudiées pour limiter le bruit la nuit sur le périphérique parisien.

Limitations de vitesse abaissées la nuit, nouveaux revêtements insonorisants, construction de nouveaux murs d’isolation… Plusieurs pistes sont actuellement à l’étude pour limiter la pollution sonore du périphérique parisien.

Bruitparif, l’observatoire de la nuisance sonore en Ile-de-France, a été chargé du dossier par la ville de Paris afin de proposer des solutions pour les 37.300 personnes qui vivent autour de l’axe le plus bruyant de la capitale.

Limiter la vitesse, solution la plus simple

La première recommandation des auteurs du rapport concerne la limitation de vitesse, et pour cause : c’est la plus simple et la moins chère à mettre en œuvre. En réduisant la vitesse de 30 km/h, qui passerait alors de 80 à 50 km/h de nuit, on réduirait de 3 décibels le bruit subi par les habitants des immeubles qui jouxtent le périphérique.

Les logements les plus exposés verraient même la pollution sonore réduite d’un quart. Mais une telle mesure ne serait pas facile à faire accepter aux automobilistes, qui n’ont que la nuit pour rouler sur un périphérique enfin fluide. Mais les auteurs du rapport ont un argument : pour un trajet moyen de 9 km, abaisser les limites de vitesse ne rallongerait le trajet que de quatre minutes.

Les autres pistes

D’autres solutions existent, mais elles semblent plus difficiles ou onéreuses à mettre en place. L’installation de revêtements de chaussée anti-bruit coûte cher, la construction de nouveaux murs anti-bruit se heurte au manque de place. Autre piste envisagée : sanctionner les deux-roues particulièrement bruyants.

La ville de Paris, la préfecture de police et les communes concernées étudient ces solutions et doivent rendre une synthèse à la rentrée, avant une période de concertation avec les Parisiens.