EPR : 2 militants sous contrôle judiciaire

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avec AFP

Deux militants de Greenpeace, ayant participé au blocage lundi du chantier de l'EPR à Flamanville, dans la Manche, ont été placés mardi sous contrôle judiciaire. Le parquet de Cherbourg les a interdit d'entrer en Basse-Normandie avant le 16 juin. D'ici là, ils doivent pointer, chaque semaine, à la gendarmerie la plus proche de leur domicileé et galement régler une caution de 1.000 euros.

Le 16 juin, ils comparaîtront pour "entrave concertée à la liberté du travail" et "opposition à l'exécution de travaux publics", a indiqué lors d'une conférence de presse Sarah Huet, substitut du procureur à Cherbourg. Les militants encourent jusqu'à trois ans de prison ferme pour l'entrave et un an pour l'opposition. Ils seront jugés en même temps et pour les mêmes chefs que les 26 autres militants (17 qui s'étaient enchaînés aux grilles et neuf attrapés sur le chantier), également placés en garde à vue lundi soir après leur évacuation du chantier par les gendarmes, et remis en liberté dans la nuit de lundi à mardi.

Ils faisaient partie du groupe de 16 militants qui avaient escaladé trois grues du chantier lundi. Les quatorze autre militants présents sur les grues étaient toujours entendus par le juge des libertés mardi en fin d'après-midi.Tous ont paralysé toute la journée de lundi le chantier EDF du réacteur nucléaire nouvelle génération EPR, pour réclamer un moratoire sur le nucléaire, avant d'être évacués dans l'après-midi par les forces de l'ordre.