Aubervilliers : un 3e suspect arrêté

© MAXPPP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Il est soupçonné d'avoir participé au braquage au cours duquel un convoyeur de fonds a été blessé.

Nouvelle arrestation dans l'enquête sur le braquage d'un fourgon à Aubervilliers. Un troisième suspect âgé de 23 ans a été interpellé mercredi par la brigade de répression du banditisme (BRB) en Seine-Saint-Denis, selon une source proche de l'enquête, confirmant une information de RTL.

Deux autres suspects de ce braquage, mené par trois malfaiteurs à 5h30 devant une agence BNP Paribas, à Aubervilliers en Seine-Saint-Denis, avaient été interpellés lundi par la police judiciaire à Saint-Denis, selon les informations d'Europe 1.

Le convoyeur de fonds, grièvement blessé lors de l’attaque, a été opéré du foie et du rein. Mardi, il était toujours entre la vie et la mort.

Un butin estimé à 190.000 euros

Deux ou trois hommes armés avaient pris d'assaut un fourgon blindé de la TAS, à hauteur du 55 avenue Jean-Jaurès, dans le Quartier des Quatre-Chemins, juste à une sortie de métro au moment où il était en train d'approvisionner un distributeur. Equipés d'armes de guerre, "visiblement des kalachnikovs", selon un responsable du syndicat Alliance, les malfaiteurs n'avaient pas hésité à tirer.

Selon les informations recueillies par Europe 1, le convoyeur blessé ne portait pas de gilet pare-balles. Une dizaine d'impacts de balles ont été relevés sur le fourgon et sur une voiture située à proximité du lieu de l'attaque, témoignant de la violence des coups de feu.

Les malfaiteurs avaient arraché au convoyeur blessé deux sacs de jute dans lesquels se trouvait un butin estimé à 190.000 euros en billets de banque.

Un 4e suspect toujours recherché

Un quatrième homme est toujours recherché par la police pour sa participation présumée à cette attaque à la kalachnikov, selon RTL. Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls avait dénoncé, mardi, la "très grande violence" de ces actes. 

Les attaques contre des sociétés de transport de fonds sont en pleine recrudescence ces derniers mois, notamment en Ile-de-France. Les deux voitures utilisées par les braqueurs, dont l'une a été retrouvée incendiée à quelques kilomètres du lieu de l'attaque, avaient été placées sous la surveillance de la police à l'aide de balises, qui n'ont pas permis aux enquêteurs d'intervenir à temps.