Le trafic aérien n'était pas trop perturbé vendredi matin au départ des aéroports de Paris, malgré l'appel à la grève de syndicats minoritaires de pilotes d'Air France. Plusieurs retards, d'une dizaine de minutes à plus d'une heure (Paris-Marseille de 6h30, Paris-Dusseldorf de 7h25, etc.) ont été constatés, tandis qu'une quinzaine de vols ont été annulés sur la journée de vendredi.
"Il est un peu trop tôt pour faire une première estimation, mais on on a remarqué vendredi matin quelques perturbations", reconnaît-on du coté d'Air France, interrogé par Europe1.fr. "Le problème, c'est que très peu de pilotes se sont déclarés en grève, d'où plusieurs retards, le temps que l'on déclencher les réserves".
"Les flux sont assez fluides"
Autre raison des retards constatés au départ de Paris : la période. "En trafic d'été, des départs retardés de 15 minutes ne sont pas vraiment des retards", explique-t-on chez Aéroports de Paris. "On peut dire que les flux sont assez fluides. On considère que la situation est plus inquiétante quand les aérogares sont saturées. Là, c'est loin d'être le cas".
Les populations qui voyagent en cette période, pas toujours rompues au rythme de la vie aéroportuaire, peuvent aussi causer directement des retards. "Ce sont des gens qui ne prennent pas l'avion tous les jours, alors parfois, il arrive que quelques individus dont les bagages ont été embarqués soient perdus dans l'aérogare. Dans ce cas là, on fait un appel, on attend...", dédramatise une source d'Aéroports de Paris, questionnée par Europe1.fr. Si la quinzaine de vols annulés sont bien tous imputables à la grève d'Air France, les retards ne sont donc apparemment pas tous du fait de la compagnie...
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