AF447 : bientôt d'autres recherches ?

© REUTERS
  • Copié
Europe1.fr (avec Reuters) , modifié à
Alors que la 3e campagne de recherches s’achève, l'épave de l'avion reste introuvable.

Dix mois après l'accident, qui a fait 228 morts le 1er juin 2009, le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) fait le point, vendredi, sur l'avancée des recherches, dans lesquelles les familles des victimes ont placé tous leurs espoirs.

Toujours pas de boîtes noires

Les deux navires chargés de retrouver l'épave du vol AF447 d'Airbus au large du Brésil feront une escale technique la semaine prochaine, ce qui marquera la fin de la troisième campagne de recherches.

Le sonar Orion a couvert 2.800 km² et trois véhicules sous-marins ont effectué quarante plongées, couvrant une zone de près de 3.000 km² sans repérer l'épave de l'Airbus A330, dont les autorités françaises aimeraient récupérer les boîtes noires.

Les deux navires, le Seabed Worker et l'Anne Candies "retourneront au port (brésilien) de Recife pour une escale technique dans les jours suivants", poursuit le communiqué, qui annonce un nouveau "point de situation" pour le 4 mai.

Une zone plus restreinte

"La zone initiale de recherches aura été entièrement couverte d'ici la fin de la semaine", précise le BEA dans un communiqué. Cette nouvelle zone de recherches située au large du Brésil, était dix fois moins vaste que celle explorée en juin, juste après l'accident.

recherches, BEA, AF447,

© BEA

Une 4e campagne de recherches

Selon Le Figaro, si la troisième campagne de recherches se termine, comme les deux premières, sans aucune découverte, les enquêteurs pourraient lancer une quatrième campagne. C'est en tout cas le souhait du gouvernement . Le secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau a demandé au Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) de poursuivre ses recherches en mer, a-t-il annoncé vendredi.

La troisième campagne aurait coûté 10 millions d'euros. Les deux premières campagnes de recherches, du 10 juin au 10 juillet puis entre le 27 juillet et le 17 août, ont coûté neuf millions d'euros.

Pour le moment, les enquêteurs doivent se contenter des faibles éléments collectés depuis l'accident. Seuls des débris, dont l'empennage (la dérive) de l'avion, ont été repêchés, ainsi qu'une cinquantaine de corps. Les débris ont été stockés dans un centre de recherche à Toulouse. Le BEA a conclu dans un premier rapport en décembre que l'appareil ne s'était pas disloqué mais qu'il avait percuté la surface de l'eau presque à l'horizontale, avant de sombrer.