Feu d'artifice 1:17
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Charles Guyard, édité par Alexandre Dalifard / Crédit photo : ALLISON BAILEY / NURPHOTO / NURPHOTO VIA AFP , modifié à
Alors que la fête nationale du 14 juillet est dans moins d'une semaine, les artificiers doivent faire face à une vague d'annulations causée par la sécheresse. Pour les professionnels du secteur, l'inquiétude est de mise notamment en Vendée chez Jacques Couturier Organisation, un acteur majeur, où les commandes sont prêtes à partir un peu partout dans l'Hexagone.

Dans moins d'une semaine, le ciel devrait briller de mille feux dans toute la France avec les festivités du 14-Juillet. Sauf si la sécheresse perdure. Dans les campagnes, notamment, pas sûr qu'on y tire des feux d'artifice. Pour les professionnels du secteur, l'inquiétude est de mise notamment en Vendée chez Jacques Couturier Organisation, un acteur majeur, où les commandes sont prêtes à partir un peu partout dans l'Hexagone.

"C'est la grande incertitude"

Sous ce hangar en Vendée, des grosses palettes sont en attente avec des étiquettes pour Lille, Dijon ou encore Montpellier. "C'est le coup de feu du quatorze", souligne un salarié au micro d'Europe 1. Le 14 juillet est un rendez-vous incontournable pour les artificiers. Cependant, ils pourraient bien être contrariés par des restrictions dues à la sécheresse, notamment dans les plus petites localités en campagne, comme le déplore Jacques Couturier, créateur pyrotechnique. "Notre crainte, c'est que des arrêtés qui ne tiennent pas compte de l'expérience locale soient pris parce que les situations sont tellement diverses. Dans les communes rurales, c'est la grande incertitude. Il y aura un impact important pour les sociétés pyrotechniques", alerte-t-il.

Des sociétés qui ont pourtant depuis longtemps intégré le risque incendie et savent organiser des événements en toute sécurité, même dans des périodes de fortes chaleurs. "On l'adapte simplement en calibrant les effets qu'on va utiliser. Un terrain de tir, ça se prépare. Il faut couper les herbes auparavant, les ramasser, arroser et on peut garder des spectacles très dynamiques", assure-t-il au micro d'Europe 1. Face à une situation vraiment critique, tout professionnel n'allumera de toute façon jamais la mèche. "J'ai annulé pour des raisons de sécurité alors que nous avions l'autorisation", conclut-il.