En 2009, Thomas Pesquet avait été recruté ainsi, parmi 8.000 candidats. 1:39
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Laure Dautriche édité par Léa Leostic
Une campagne de recrutement, organisée par l'agence spatiale européenne, a débuté mercredi. Les profils scientifiques d’ingénieurs, chercheurs, médecins ou encore pilotes sont recherchés pour des missions dans la station spatiale internationale, en orbite autour de la Lune, puis sur la Lune. En 2009, c’est via un appel similaire que Thomas Pesquet avait été recruté.

Avis à ceux qui ont toujours rêvé de devenir astronaute ! Une campagne de recrutement, organisée par l'agence spatiale européenne, a débuté mercredi. C’est d’ailleurs en répondant à un tel appel que Thomas Pesquet avait été recruté en 2009.

Des tests intellectuels, puis de personnalité

Pour convaincre, il faut avoir un profil scientifique. Les candidats doivent avoir un master dans un domaine scientifique ou un diplôme de médecine, et trois ans d'expérience professionnelle. Les profils d’ingénieurs, chercheurs et pilotes sont également recherchés. Cette fois-ci, la limite d'âge a été repoussée de 40 ans à 50 ans. Il faut également parler parfaitement l'anglais, maîtriser une autre langue étrangère et, lors de la formation, il faudra apprendre le russe. Les tests seront d'abord intellectuels, puis il y aura des tests de personnalité pour évaluer la capacité à gérer son stress et à travailler en équipe.

"Ayez confiance en vous, allez-y, vous n'avez rien à perdre"

Il y a 12 ans, lors de la précédente sélection, six personnes avaient été recrutées parmi 8.000 candidats. Dont effectivement Thomas Pesquet, qui donne aujourd'hui un conseil à ceux qui hésiteraient à candidater : "Ayez confiance en vous, allez-y, vous n'avez rien à perdre". "A l’époque, c’est un ami qui avait lu l’annonce de la sélection d’astronautes dans le journal et qui m’en avait parlé. Il avait pensé à moi parce qu’à l’époque j’étais pilote, et auparavant ingénieur, donc je correspondais au profil recherché par l’Agence spatiale européenne. Mais si j’ai été sélectionné, c’est surtout parce que j’ai tenté ma chance", encourage-t-il. "On ne cherche pas des super-héros", explique de son côté l'agence spatiale européenne.

Le programme qui attend les heureux élus est chargé : il y aura des missions dans la station spatiale internationale, des missions en orbite autour de la Lune, puis sur la Lune puisqu'il est prévu d'y retourner dans les années à venir. L'agence spatiale européenne ouvre aussi la porte aux personnes ayant un handicap physique. Elle va mener une étude et voir si des personnes handicapées pourraient, dans certains cas, devenir astronautes et effectuer des vols dans l'espace.